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Articles by David H. Roper

DE SUPERBES CICATRICES

Il y a plusieurs années, je faisais une randonnée le long de la rivière Salmon quand je suis tombé sur un boisé de pins partiellement écorcés. Un ami forestier m’avait dit que les Amérindiens qui chassaient jadis dans la région avaient l’habitude d’écorcer les arbres pour récolter la couche du dessous pour s’en faire du chewing-gum. Certaines cicatrices les défi-guraient, mais d’autres, remplies d’une sève cristallisée que le vent et les intempéries avaient brunie, s’étaient transformées en motifs d’une rare beauté.

TROP SERVIABLE ?

Est-il possible d’être trop serviable ? Se peut-il que notre serviabilité rende la vie plus difficile aux autres ? Oui, si nous nous montrons gênants, importuns, provocateurs, manipulateurs ou dominateurs. Si l’aide que nous apportons ne résulte que de notre angoisse, il se peut que nous cherchions simplement à nous venir en aide à nous-mêmes.

JE LE PRENDS

Il y a plusieurs années, alors que j’étudiais à l’Université de la Californie à Berkeley, je me suis lié d’amitié avec un étudiant qui avait subi une perte terrible. Son enfant était mort et sa femme l’avait quitté parce qu’elle ne parvenait pas à surmonter sa souffrance.

LE CHIEN DINGO

Harry Tupper est un pêcheur légendaire de l’Idaho, où je vis. Il y a d’ailleurs un endroit sur le lac Henry, situé dans l’est de l’État, que l’on a nommé en son honneur : « Tupper’s Hole » (La fosse de Tupper).

PLEINS DE SÈVE ET VERDOYANTS

Dans le Psaume 92, le poète commence par recommander la louange : « Il est bon de louer l’Éternel » ( Semeur ). Bon à quoi ? Bon pour vous et moi. Elle nous fait un bien énorme à l’âme en la détournant des pensées mêlées d’angoisse et en remplissant nos journées de louanges offertes en prière. Il convient de commencer chaque journée par des chants de gratitude, ce qui nous réjouira le cœur. Elle nous fait échapper à la morosité et remplace notre tristesse par des chants joyeux en l’honneur des « œuvres » de Dieu (v. 5). Et quelles sont ces œuvres ? Celles qu’il accomplit en nous !

LES AILES DE LA COLOMBE

David a dit dans un soupir : « Oh, si j’avais les ailes de la colombe, je m’envolerais, et je trouverais le repos » (Ps 55.7). En ce qui me concerne, je me construirais un chalet en montagne ou j’accepterais un poste permanent de guetteur de tour d’observation. Lorsque la vie me pèse, je désire ardemment m’envoler moi aussi vers un lieu où me reposer.

SIX DEGRÉS DE SÉPARATION

Il y a quatre-vingts ans, l’auteur hongrois Frigyes Karinthy a écrit une courte histoire intitulée « Chain-Links » (Maillons), dans laquelle il disait que toute personne est liée à une autre dans le monde par l’intermédiaire d’au moins cinq connaissances. Cette thèse, que l’on décrit généralement comme « six degrés de séparation », revient actuellement à l’avant-scène. Cette théorie, bien entendu, n’est pas prouvée. Par contre, une certaine dynamique est à l’œuvre et nous lie à d’autres personnes dans le monde : la sagesse et la providence de Dieu accomplissant sa volonté par sa Parole.

LE PRINCE DE LA PAIX

Il y a plusieurs années, j’ai fait la connaissance d’un jeune motard. Il avait grandi dans un pays où ses parents étaient missionnaires. Quand sa famille est rentrée aux États-Unis, il n’a pas su se faire à la vie du pays. Il a mené une vie agitée et est mort tué dans un combat de rue entre gangs rivaux.

UN EXERCICE DE PIÉTÉ

Le Nouvel An nous amène souvent à décider de mieux prendre soin de nous-mêmes – à faire de l’exercice, à soigner notre alimentation et peut-être à nous défaire des quelques kilos que nous avons gagnés durant les fêtes. À ce sujet, Paul dit que « l’exercice corporel est utile à peu de chose » (1 Ti 4.8), si bien que j’ai du mal à être en aussi bonne condition physique que possible. J’essaie tant bien que mal de me nourrir correctement, même si je raffole du poulet frit. Je fais de l’haltérophilie et de la marche, mais je sais que je ne serai pas longtemps ici-bas. Mes forces diminuent.

LA JUMENT ET SON GARÇON

Lorsque j’avais environ 5 ans, mon père a décidé que j’avais besoin de m’occuper d’un cheval. Il m’a donc acheté une vieille jument qu’il m’a ramenée à la maison. Je lui ai donné le nom de Dixie.